« Le valet de deux maîtres » de Carlo Goldoni

Par la troupe du Grenier,

Samedi 2 novembre à la salle L'Estran à  Binic,

Samedi 9 novembre à la salle des fêtes à Paimpol,

et jeudi 21 décembre à la salle An dour meur à Plestin.

Horaire 20h00 (à confirmer)

Mise en scène par Roland Vives.

Contact/Réservation: 06 61 33 72 27

 

A Venise, on négocie les derniers arrangements du mariage qui doit unir Clarice, la fille de Mme Bisognosi, à Silvio, le fils du Docteur Lombardi.

C’est à la suite de la mort de Federigo Rasponi, assassiné à Turin dans une embuscade, que Mme Bisognosi, qui s'était engagée à lui donner sa fille en mariage, n’avait pas hésité à l'unir à Silvio dont Clarice est amoureuse.

Survient alors un valet,Truffaldin, qui annonce la visite de son nouveau maître, Federigo Rasponi, de Turin.

Si Federigo Rasponi n'est pas mort  cela va obliger Mme Bisognosi à tenir sa promesse et lui donner Clarice pour épouse.

En réalité, Federigo Rasponi n'est autre que sa sœur Béatrice, qui a voyagé sous l'identité de son défunt frère afin de retrouver son amant Florindo, accusé de la mort de ce dernier et réfugié à Venise.

Le quiproquo, en remettant le mariage en cause, provoque la dispute de Mme Bisognosi et du Docteur, ainsi que de Silvio et de Clarice.

L'imbroglio se complique avec Truffaldin : par hasard, Béatrice et Florindo sont tous deux descendus chez l'aubergiste Mme Brighella. Profitant de l'occasion, Truffaldin entre aussi au service de Florindo. Serviteur de deux maîtres, il multiplie les erreurs, jusqu'à ce que Florido et Béatrice se croient morts. Désespérés , les deux amants sont sur le point de se suicider lorsqu'ils se retrouvent.

L'imbroglio est totalement démêlé lorsque Truffaldin révèle son double emploi.

A l'époque où il rédige complètement sa pièce (1753), Carlo Goldoni a déjà songé à une réforme de la comédie italienne : il veut épurer la commedia dell'arte, en concentrant l'intrigue, en supprimant les jeux obscènes, en rédigeant complètement la pièce et en supprimant les masques.

Dans une note à ses lecteurs, Carlo Goldoni écrivait : «  J’encourage donc les comédiens qui représenteront ma pièce à y ajouter tout ce que bon leur semble à condition que l’on s’abstienne d’y utiliser des mots grossiers et des allusions scabreuses. Pour le reste, de mes écrits, tout le monde en est le maître. » .

Roland Vivès l'a adaptée pour « La Troupe du Grenier » sous la forme d'un mélodrame vif et gai.